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jeudi 30 juillet 2015

Un écologiste des îles Féroé écroué après avoir tenté de libérer des poulets en batterie

Un forcené venant des îles Féroé a été interpellé juste avant de commettre l'irréparable à Ajaccio. Introduit de nuit dans un entrepôt d'élevage de poulets en batterie, il projetait d'abattre un mur de la structure pour libérer des milliers de gallinacés. Folie, manipulation ou extrémisme ?




Hans Faranhöis avait tout planifié. Il s'était introduit le mercredi 29 juillet au soir dans l’entrepôt du premier producteur corse de volailles, basé à Mezavia, "I Pullastri Aiaccini". Derrière la chambre froide, il avait entreposé son matériel : marteaux, burins, pieds de biche. C'est au petit jour qu'il a été interpellé, après avoir été repéré par une caméra de surveillance. Faranhöis avait prévu d'abattre l'un des murs de l'immense hangar à néons où vivent 3000 poulets. Les raisons invoquées ? La prétendue "barbarie" de cette pratique. Aux caméras de Tele Paese, il a déclaré "Je n'arrive pas à comprendre comment ces gens peuvent tuer et surtout manger des poulets. C'est barbare ! Chez nous, le poulet est un animal mignon. Les petites filles ont toutes des peluches en forme de poulets, il y a même un dessin animé qui s'appelle Flipper le poulet. On ne peut pas laisser des barbares tuer des milliers de poulets, comme ça, impunément. Il faut absolument qu'on leur fasse entendre raison : le poulet c'est mignon, ça ne se mange pas, ça ne se tue pas, dire le contraire c'est être un arriéré ! Il n'y a qu'une culture valable, la nôtre."

Cette argumentation aurait pu prêter à sourire, si seulement l'activiste n'était pas allé aussi loin. Les autorités se sont emparées de l'affaire et le nordique risque jusqu'à 10 ans de prison. Sur les réseaux sociaux, on trouve la sanction trop faible. "Qui il est celui-là pour nous dire ce qu'on va manger ou pas?" peut-on lire, ou encore "Qu'il retourne chez lui ! On tue les animaux qu'on veut. C'est des poulets, c'est pas des dauphins non plus, faut pas déconner". L'affaire émeut, et les avocats de Faranhöis pensent plaider la folie, seule explication plausible à un tel acte. En attendant, le dossier reste ouvert et de nouveaux éléments risquent de conforter la thèse de l'acte terroriste.


Philippe Filippi, pour Carsico

mardi 24 mars 2015

[POLITIQUE] Giacobbi obtient le soutien d'Obama, Simeoni réagit et conclut une alliance avec Daesh

La conquête du pouvoir en Corse prend une nouvelle ampleur. Un binôme Obama/Giacobbi semble se dessiner pour les territoriales. En réaction, Gilles Simeoni a décidé d'accélérer le rapprochement avec Abou Omar El-Baghdadi, chef de l'Etat Islamique. La campagne promet d'être agitée. 



Le jeu des alliances fait rage sur l'île de beauté en cette année électorale. Paul Giacobbi et Gilles Simeoni, les deux principaux chefs de l'île, ont dévoré récemment l'UMP, se partageant les différents représentants de ce parti. Mais pour asseoir leur domination respective, il fallait aller plus loin. C'est pour cela que Paul Giacobbi a contacté son ami de toujours, Barack Obama. Ce dernier aurait répondu positivement à une demande d'alliance en vue des prochaines élections territoriales, en décembre. Les discussions sont toujours en cours, car on ne sait toujours pas lequel des deux obtiendrait la première place de la liste. Quoi qu'il en soit, le grand manitou de Venaco fait sensation en s'accordant les faveurs du Président des Etats-Unis d'Amérique, qui quitterait donc son poste pour s'atteler à la conquête de la CTC. "Barack et moi sommes proches, depuis la maternelle. Nous partageons des valeurs communes. De plus, il apporte un réservoir de voix important. Nous avons la possibilité, grâce à son investissement personnel, de débloquer 897 000 nouveaux emplois à la démoustication pour le mois de décembre. De plus, pour ne pas perdre le soutien des nationalistes, ces emplois seront bilingues : nous avons prévu d'écrire 'dezinzalisazione' sur les camions". La voie semblait donc toute tracée pour une victoire de Paul Giacobbi, grâce à ce soutien inattendu. 

Démoustication contre Califat

Mais c'était sans compter sur la capacité de réaction du maire de Bastia, Gilles Simeoni. Voulant prendre le contre-pied du président actuel de l'exécutif, il a contacté Abou Omar El Baghdadi, chef militaire et politique de Daesh, pour un rapprochement idéologique. Les négociations semblent aller de l'avant. Le seul point d'achoppement se situe pour le moment autour de la parité : le chef islamiste n'a pas l'air de comprendre vraiment l'intérêt d'une telle démarche. Quant à la condamnation de la violence, le maire de Bastia a expliqué qu'il était difficile de comparer la guerrilla sanguinaire du FLNC et les combattants de la liberté dirigés par son ami Abou Omar. Gilles Simeoni s'explique ainsi: "Abou est un homme de conviction. Nous partageons des valeurs communes, notamment contre le clientélisme. C'est un démocrate : il n'a jamais acheté un seul électeur. D'ailleurs, il n'a jamais participé à aucune élection. Grâce à son expérience, nous allons franchir un cap. En contrepartie, je le laisserai installer un califat à Ghisonaccia. Un califat bilingue bien entendu, que nous appelerions 'U Califatu'. Nous nous expliquerons en temps voulu sur ce projet qui est encore au stade de l'étude". 

La campagne des territoriales semble donc bien lancée, et aura une résonance cette-fois ci plus importante. De Washington à Kobane, le duel Giacobbi / Simeoni passionnera le monde. Espérons toutefois que les idéaux et les programmes politiques ne seront pas mis de côté, au gré des alliances diverses.

mercredi 7 janvier 2015

[EXCLUSIF] Hit Machine - Lulu : "Je suis Charlie"

La nouvelle a fait fureur sur les réseaux sociaux, en France et dans le monde entier. Lulu, de son vrai nom Jean-Marc Lubin, le célèbre animateur de feu l'émission Hit Machine, a déclaré sur Facebook qu'avec son compère Charlie, ils ne formaient en fait qu'une seule et même personne. 

Voici le message incroyable publié par Lulu sur son compte Facebook.



Charlie et Lulu. Lulu et Charlie. Un duo inséparable à la tête d'une émission qui a marqué des générations entières de téléphages. Le 7 janvier 2015, pourtant, c'est un coup de tonnerre qui s'abat sur la jeunesse de milliers de français dont les souvenirs musicaux de cette retransmission étaient encore vivaces. Ces deux compères aux cravates extravagantes ne formaient en fait qu'une seule et même personne. Lulu, grâce à un habile montage et du maquillage, se transformait en Charlie au gré du tournage de son émission.
"La chaîne avait besoin de diversité raciale. J'étais blanc. On cherchait un noir pour présenter avec moi, et personne ne sortait du lot. Magloire était trop gros, Mac Doom trop gay.  Un jour j'ai dit, j'ai la solution : je me mets un peu de cirage sur la tronche et hop ! Je me suis appelé Charlie en hommage à Charlie Chaplin, un acteur noir américain que j'ai toujours adoré"


 Un montage subtil.


L'annonce laconique a été faite sur Facebook par le présentateur à la retraite, à travers la publication d'un texte blanc sur fond noir : "Je suis Charlie". 20 ans après, le masque tombe. Ce message a tellement stupéfait la population en France mais également à l'étranger qu'il a été partagé des millions de fois, et qu'il figure désormais au tout en haut du classement des recherches et des hashtag sur la planète. Le monde est encore sous le choc.




Serge Bistucchetta
pour Carsico News