Carsico : l'information corse, en mieux.

Carsico, l'information corse. En mieux.
©1769

mardi 24 mars 2015

[POLITIQUE] Giacobbi obtient le soutien d'Obama, Simeoni réagit et conclut une alliance avec Daesh

La conquête du pouvoir en Corse prend une nouvelle ampleur. Un binôme Obama/Giacobbi semble se dessiner pour les territoriales. En réaction, Gilles Simeoni a décidé d'accélérer le rapprochement avec Abou Omar El-Baghdadi, chef de l'Etat Islamique. La campagne promet d'être agitée. 



Le jeu des alliances fait rage sur l'île de beauté en cette année électorale. Paul Giacobbi et Gilles Simeoni, les deux principaux chefs de l'île, ont dévoré récemment l'UMP, se partageant les différents représentants de ce parti. Mais pour asseoir leur domination respective, il fallait aller plus loin. C'est pour cela que Paul Giacobbi a contacté son ami de toujours, Barack Obama. Ce dernier aurait répondu positivement à une demande d'alliance en vue des prochaines élections territoriales, en décembre. Les discussions sont toujours en cours, car on ne sait toujours pas lequel des deux obtiendrait la première place de la liste. Quoi qu'il en soit, le grand manitou de Venaco fait sensation en s'accordant les faveurs du Président des Etats-Unis d'Amérique, qui quitterait donc son poste pour s'atteler à la conquête de la CTC. "Barack et moi sommes proches, depuis la maternelle. Nous partageons des valeurs communes. De plus, il apporte un réservoir de voix important. Nous avons la possibilité, grâce à son investissement personnel, de débloquer 897 000 nouveaux emplois à la démoustication pour le mois de décembre. De plus, pour ne pas perdre le soutien des nationalistes, ces emplois seront bilingues : nous avons prévu d'écrire 'dezinzalisazione' sur les camions". La voie semblait donc toute tracée pour une victoire de Paul Giacobbi, grâce à ce soutien inattendu. 

Démoustication contre Califat

Mais c'était sans compter sur la capacité de réaction du maire de Bastia, Gilles Simeoni. Voulant prendre le contre-pied du président actuel de l'exécutif, il a contacté Abou Omar El Baghdadi, chef militaire et politique de Daesh, pour un rapprochement idéologique. Les négociations semblent aller de l'avant. Le seul point d'achoppement se situe pour le moment autour de la parité : le chef islamiste n'a pas l'air de comprendre vraiment l'intérêt d'une telle démarche. Quant à la condamnation de la violence, le maire de Bastia a expliqué qu'il était difficile de comparer la guerrilla sanguinaire du FLNC et les combattants de la liberté dirigés par son ami Abou Omar. Gilles Simeoni s'explique ainsi: "Abou est un homme de conviction. Nous partageons des valeurs communes, notamment contre le clientélisme. C'est un démocrate : il n'a jamais acheté un seul électeur. D'ailleurs, il n'a jamais participé à aucune élection. Grâce à son expérience, nous allons franchir un cap. En contrepartie, je le laisserai installer un califat à Ghisonaccia. Un califat bilingue bien entendu, que nous appelerions 'U Califatu'. Nous nous expliquerons en temps voulu sur ce projet qui est encore au stade de l'étude". 

La campagne des territoriales semble donc bien lancée, et aura une résonance cette-fois ci plus importante. De Washington à Kobane, le duel Giacobbi / Simeoni passionnera le monde. Espérons toutefois que les idéaux et les programmes politiques ne seront pas mis de côté, au gré des alliances diverses.

1 commentaire:

  1. ci vole à dumandà à Barack di vene in corsica quandu serà compiu u so mandatu in e meriche. allianza Obama - Simeoni simu indipendenti in l'annata.

    RépondreSupprimer