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dimanche 13 juillet 2014

Terrorisme : vers l'interdiction des sites en langue corse

Un nouveau pas sera bientôt franchi dans la lutte contre le terrorisme. Les cas de corsophonie se multipliant de manière inquiétante chez les jeunes, Bernard Cazeneuve, le ministre de l'intérieur, a décidé de prendre à bras le corps le problème en demandant l'interdiction pure et simple des sites internet en langue corse, qui seraient des réseaux de recrutement à l'ampleur insoupçonnée. Ils représentent aujourd'hui l'une des plus importantes menaces pour l'intégrité de la République. 





Anthony, 17 ans, est issu d'une famille bastiaise de classe moyenne. Gérard et Christiane, ses parents, sont employés de mairie. Ils l'ont éduqué dans le respect des lois et en adéquation avec les valeurs républicaines. Bien que corsophones de naissance, ils ont tout fait pour que leur fils n'hérite pas de ce handicap et puisse vivre correctement, comme tous ses compatriotes. C'était l'intégration à l'ensemble national qui primait, avant tout, dans cette famille. Pourtant, Anthony a sombré, petit à petit. Accro à internet, il a commencé vers l'âge de 14 ans à suivre assidûment les sites en langue corse. Tout a commencé avec des articles humoristiques. Gérard l'entendait au début s'esclaffer seul dans sa chambre. Ce fut ensuite l'inscription sur les forums dédiés à la langue, où des recruteurs agissent dans l'ombre, dispensant leur putride propagande auprès des plus jeunes, en les attirant avec des sujets qui font mouche. Petit à petit, le jeune homme s'est mis à essayer de lire à haute voix des phrases en langue corse. Un soir, son père l'a entendu. C'est là qu'il a compris que quelque chose était en train de se passer. "J'ai vu mon fils tomber lentement dans cette immonde spirale. Ca a commencé par des faits anodins. Il me demandait de lui passer le pain ou le sel en corse. Je ne lui répondais pas, évidemment. Il se laissait pousser la barbe. Il me posait des questions sur l'époque où le corse était encore courant dans la vie de tous les jours. Je me disais que c'était une crise d'adolescence comme une autre, que ça allait lui passer. J'ai averti Christiane immédiatement, mais il était trop tard. Pourtant, on a tout fait pour le préserver de ce milieu, mais parfois, les parents ont des failles. Nous n'avons pas pris consciences des nôtres à temps". 
Trop tard, en effet. Le jeune homme, sans rien laisser transparaître, avait intégré d'obscurs groupes de chants polyphoniques et s'était inscrit à des cours de langue dispensés dans des caves de la vieille ville par des professeurs intégristes. Le milieu de la corsophonie avait fait main basse sur lui, pour ne plus jamais le relâcher. Il est aujourd'hui complètement bilingue, fréquente ceux qu'on appelle les "ayatollahs de la langue", et parle corse tous les jours, au mépris des valeurs de la République, et au grand dam de son entourage. Ses parents ont quitté leur emploi et sont actuellement suivis par des psychologues. 

L'influence néfaste de sites aux apparences trompeuses

Le ministre de l'intérieur a mis du temps à se rendre compte de la gravité de la chose. Aujourd'hui il s'inquiète du phénomène. "Il faut que nous soyons vigilants. Ces gens recrutent sur internet et sont capables en quelques mois d'envoyer des jeunes désoeuvrés faire du prosélytisme pour la langue corse. Il faut faire très attention.". Alors, quelles sont les solutions ? "Nous allons tout d'abord essayer de remonter les filières et de faire tomber les têtes pensantes. Nous estimons qu'ils ne sont qu'une dizaine actuellement à avoir les clés de ce système. S'il faut passer par l'élimination physique, nous le ferons." Ces sites de recrutement se présentent comme des sites normaux. A part la langue, rien ne laisse transparaître les vils desseins des webmasters. Football, actualité, humour, tous les sujets sont abordés. La légèreté est de mise pour attirer le public le plus large. De petites vidéos sont produites, des chansons sont partagées. Les rouages de cette mécanique sont bien huilés et particulièrement pernicieux. C'est donc une interdiction totale de ce genre de site qui a été prononcée par décret la semaine dernière. Ne pouvant être sur tous les fronts, Bernard Cazeneuve a décidé de mettre en suspens la lutte contre les jeunes français enrôlés dans le Djihad syrien. "Il y a des priorités. Si on n'enraye pas ce phénomène immédiatement, on ne sait pas jusqu'où il peut aller. Le reste passe aussitôt au second plan : il en va de la sécurité nationale". De nombreux continentaux habitant en Corse sont rassurés. Lilian, rhôdanien installé à Porto-Pollo, dans le sud de la Corse, nous confie "J'ai eu vraiment peur pour mes enfants. Je ne veux pas imaginer qu'ils puissent un jour rentrer à la maison et parler corse". Même si, aux dires du ministère, cela ne concernerait que très peu d'adolescents en majorité très fragiles, la menace est bien réelle. Pour ceux qui ont déjà sombré, des camps de rééducation sont en projet. Les parrains de ces camps, Keen'v et Matt Pokora, ont décidé de prendre de leur temps et de leur image pour aider la cause. En attendant, c'est à chacun de surveiller les plus jeunes et de dénoncer immédiatement aux autorités les comportements suspects. Des formulaires de délation pré-remplis sont disponibles dans toutes les gendarmeries de l'île pour faciliter le travail des honnêtes citoyens. Avec le temps, et seulement avec la collaboraion de tous, la République réussira peut-être à éradiquer le mal. 

2 commentaires:

  1. Palsambleu, voilà là une nouvelle de nature à exalter mon coeur de patriote français. Il n'est que trop temps de lutter enfin contre une telle menace à la Sainte Unité Nationale.

    Vive l'Empereur !
    Vive Michel Sardou !

    François-Robert-Hubert-Ferdinand Bacheu-Verucorsi de la Pinardière.
    Président de l'Amicale des Keurses de Drullin (département de la Freuze)

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  2. suis désolée de le dire mais j'adore vos articles

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